La réalisation d’un investissement locatif vous exposera souvent à des impôts sur le revenu. Notez que vous pouvez aussi réduire vos impôts sur votre investissement. Les options suivantes sont les plus utilisées sur le marché.
La loi Pinel
Le dispositif Pinel se base en principe sur le prix d’achat de votre logement pour calculer la réduction d’impôt. Cette option peut aussi s’avérer avantageuse pour la mise en location d’un logement réhabilité. En tout cas, le dispositif Pinel n’est applicable que sur un logement vide avec un prix inférieur à 20 % du coût sur le marché dans le secteur concerné. Il faut souligner que la réduction d’impôt sera mise en place tout au long de la durée de votre engagement. Le plafond est limité à 5 500 €/m² ou 300 000 € en global. En tout cas, il est plus judicieux d’utiliser un simulateur pour vous faciliter les choses.
La loi Malraux
Le dispositif Malraux concerne avant tout un projet de mis en location d’un logement considéré comme étant un patrimoine historique. Il peut aussi faire partie du patrimoine architectural. Les avantages fiscaux concernent principalement les travaux de restauration tout en se basant sur l’emplacement géographique du logement. À noter que l’immeuble restauré doit être mis en location pendant les 9 mois après la restauration. De plus, le locataire doit utiliser le bâtiment comme habitation. La réduction fiscale sera alors établie en fonction des dépenses que vous avez réalisées tout au long de la rénovation. Le montant de ces dépenses avec un plafond de 400 000 € sera alors multiplié par 22 ou 30 %.
La loi Censi-Bouvard
Cette loi a été mise en place si vous souhaitez acheter un immeuble pour la mettre en location pendant une durée minimale de 9 ans. Toutefois, le dispositif insiste sur l’investissement en tant que résidence pour étudiants avec services. Il y a aussi la mise en location comme résidence pour les personnes âgées ou les handicapées. Le calcul de la réduction d’impôt se basera alors sur le coût d’achat hors taxes de l’immobilier neuf. Il peut aussi être en cours de finition ou réhabilité. Le taux de réduction peut être fixé à 11 ou 18, mais aussi 25 %. Il ne faut pas non plus dépasser le plafond de 300 000 €.